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La presse durant la Seconde Guerre mondiale. Propagande et clandestinité grand format La presse durant la Seconde Guerre mondiale. Propagande et clandestinité

La presse à l’épreuve de la guerre

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, la presse en France, bien que concurrencée par l’arrivée de la radio, est un élément primordial pour la diffusion de l’information. Les hebdomadaires politiques, littéraires, économiques ou de loisirs sont nombreux. Le magazine Match est créé en 1926, Vogue en 1920. Les grands journaux qui forment des groupes de presse sont devenus des entreprises considérables, bien souvent cotées en bourse et qui engendrent des profits importants.

La France entre en guerre le 3 septembre 1939, mais dès le printemps 1939 le conflit semble inévitable. Le gouvernement de la IIIème République va dès lors installer un contrôle de la presse avec la création d’un commissariat général de l’information (29 juillet 1939) puis l’interdiction de 159 titres de la presse communiste après la signature du pacte germano-soviétique le 23 et 24 août 1939 (pacte entre Hitler et Staline s’engageant mutuellement à ne pas s’agresser). Avant l’entrée du conflit, l’ensemble de la presse est soumis à la censure avec la création d’un ministère de l’information (1e septembre). En juillet 1940, quand la France est occupée, plusieurs organes de presse se replient vers Lyon qui est en zone libre. Mais en novembre 1942 avec l’occupation allemande de la zone sud, beaucoup de journaux repliés se sabordent, comme Le Figaro ou Le Temps. La presse quotidienne régionale continue de paraître, à l’exception de quelques titres dont Le Progrès à Lyon. Les Allemands accordent des autorisations à paraître, les deux tiers des titres français sont supprimés. Les entreprises de presse sont aryanisées. C’est le développement de la presse collaborationniste et de propagande.

La presse clandestine

Parallèlement, plusieurs publications paraissent clandestinement comme L’Humanité, Le Populaire et de nouveaux titres apparaissent. On estime jusqu’à 1200 titres clandestins parus en quatre ans, de la simple feuille au journal tiré à plusieurs milliers d’exemplaires. Malgré l’envoi de fonds financiers de la France libre, beaucoup de titres ne durent que quelques numéros.

Il existe beaucoup d’obstacles avant la parution d’un numéro : il faut collecter l’information, rechercher des rédacteurs, trouver de l’approvisionnement en papier et en encre et surtout échapper à la répression de l’occupant nazi. Des milliers de personnes seront arrêtées, déportées, exécutées pour avoir contribué à la presse clandestine.

A la Libération, la presse autorisée durant la guerre est interdite, les entreprises de presse sont confisquées et pour continuer à exercer, les journalistes doivent se présenter devant une commission d’épuration.

A noter

Le fonds patrimonial de la médiathèque F. Mitterrand - Latour Maubourg conserve de nombreux titres de presse parus durant cette période. Ils sont à découvrir dans l’inventaire « La presse avant 1945 » qui est à consulter en salle de lecture du service Archives & Patrimoine.


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