Array ( [slug] => parcoursd [slugex] => le-carnet-de-guerre-de-jeanne-pasqualini )
// Add the new slick-theme.css if you want the default stylingContrairement à son intitulé, ce carnet contient les dédicaces et remerciements des soldats soignés par Mlle Pasqualini entre 1915 et 1916. C’est un livre d’or de la période où elle a été infirmière.
Jeanne Pasqualini (Toulon, 1886 – Valence, 1972), est Valentinoise d’adoption. Arrivée à Valence au début des années 1920, elle a passé la fin de sa vie chez le couple Taravellier, instituteurs à Valence, qui a légué ses archives à la Médiathèque publique et universitaire. Devenue aveugle, elle a mis fin à ses jours. De ses effets personnels légués par les Taravellier, il ne reste que ce petit carnet, témoin de son quotidien pendant la Première guerre mondiale.
Institutrice de formation, elle est nommée d’abord à Angoulême (Charentes). Sa présence est attestée comme infirmière à l’hôpital temporaire n°9 d’Angoulême (située dans l’Ecole Normale des Institutrices) de 1915 à octobre 1916, date de fermeture de l’hôpital. Nous n’avons aucune information sur son statut mais il y a de forte chance qu’elle ait été infirmière bénévole.
Le carnet comporte 30 dédicaces différentes, qui revêtent plusieurs formes : quelques mots, des textes plus longs, des dessins, des poèmes… Ce « livre d’or » était signé par les soldats le jour de leur départ de l’hôpital, ils remerciaient Mlle Pasqualini pour ses bons soins, mais surtout pour sa tendresse et sa discrétion.
Elle a gardé contact avec certains de ces soldats après la guerre.
- Collectif, La Drôme et la Grande Guerre : un département du front de l'arrière, Libel, 2015
- KERN Françoise, « Sur les traces de Mlle Pasqualini… », p.26 à 36, Revue Drômoise n°551, mars 2014