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Terre de jeux, terre de sports. La pratique sportive en Drôme Ardèche. grand format Terre de jeux, terre de sports. La pratique sportive en Drôme Ardèche.

« Un esprit sain dans un corps sain »

La place privilégiée qu’occupe le sport dans notre société ne date pas d’aujourd’hui. Dès l’Antiquité, les penseurs et médecins ont lié l’exercice physique régulier avec la bonne santé. Le XVIe siècle, avec les progrès de la médecine et l’étude des mécanismes du corps humain, place le sport au centre des préoccupations humanistes. Si la pratique sportive reste malgré tout réservée à une élite, à la fin du XVIIIe siècle, la pratique de la gymnastique se répand en Suède, dans les pays germaniques et en Suisse, pour des raisons militaires et hygiénistes. En France il faut attendre le début de la Restauration, sous l’impulsion de Francisco Amoros, pour que ce sport se développe, d’abord en faveur des militaires puis des civils.

Progressivement, de nouvelles activités sont adoptées. Dans ce contexte d’essor à l’échelle nationale, la Drôme et l’Ardèche peuvent bénéficier d’un emplacement géographique privilégié grâce à une multiplicité de paysages favorisant une pratique sportive diversifiée : l’alpinisme et le rugby dans un premier temps, les compétitions de vélo, la course automobile, les meetings aériens… Cet essor permet aux associations et clubs sportifs de se structurer. Ainsi, le premier club cycliste français voit le jour à Valence en 1868. Les associations sportives sont les nouveaux lieux de sociabilisation d’une population urbaine renouvelée, à l’instar des clubs élitistes déjà existants, et les gymnases deviennent rapidement les lieux de rencontre des milieux intellectuels urbains. Si ce développement n’efface pas les pratiques plus anciennes, comme les courses de chevaux, les boules ou les joutes, il s’agit de faire face à une part de sportifs de plus en plus importante, que l’on appelle alors les « sportmen », les « footmen », ou encore les « velocemen ».

Valence - Quartier de Cavalerie, Collection Nouvelles Galeries, CA 1900 – 1904, B263626101_CP1647 Valence - Quartier de Cavalerie, Collection Nouvelles Galeries, CA 1900 – 1904, B263626101_CP1647

Pour répondre à ces nouvelles demandes, des équipements adaptés voient le jour à Montélimar, Valence, Chabeuil notamment. A Valence, le Gymnase Civil est la première société sportive à se constituer. Elle est fondée en 1871 par Edouard Iung, un ancien officier alsacien exilé à Valence après la défaite contre la Prusse en 1870. Il s’inscrit dans le courant de pensée de Pierre de Coubertin, l’instigateur entre autres des Jeux Olympiques modernes, qui a cherché à développer la pratique sportive dans les écoles de la IIIe République. Valence fut d’ailleurs la première ville en France à rendre l’enseignement de la gymnastique gratuit et obligatoire. Rapidement toutes les villes de la Drôme ont suivi, Saint-Vallier d’abord dès 1884 où le club de gymnastique est fondé en 1885 ; la même année se crée à Montélimar une association de tir et préparation militaire, puis au début du XXe siècle, à Romans, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Crest, etc.…

Au début du XXe siècle et durant l’entre-deux-guerres, les municipalités sont les acteurs essentiels du développement du sport au niveau local. Elles mettent en chantier la construction d’équipements sportifs et se dotent d’un budget spécifique.


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