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Rodolphe Bringer, écrivain, humoriste,  journaliste grand format Rodolphe Bringer, écrivain, humoriste, journaliste Etudes Drômoises

Par Marylène Marcel-Ponthier

Toute une lignée de Bringer (ou Bérenger) se succède depuis le XVIIIe siècle exerçant des activités très variées, militaire, notaire, professeur, gabelou etc.


Rodolphe Bérenger naît le 4 mars 1869 à Mondragon. Enfance à Pierrelatte, puis il part à Grenoble poursuivre ses études et décide de devenir journaliste. Il fonde à Lyon une revue d’avant-garde, Le Faune, dont les autres ‘’plumes’’ se nomment Mallarmé, Verlaine, Ernest Reynaud, Le Cardonnel, Jean Moreas...
Il collabore aussi à l’Express, au Courrier et au Annales Lyonnaises. C’est alors qu’il part s’installer à Paris.

La Reine d'Arles Amours d'Alsace Parce qu'elle l'aimait Unwackes, le gavroche alsacien 

Diverses activités, comme journaliste parlementaire, ne le passionnent pas.
Il écrit des chansons pour Yvette Guilbert, puis intègre un nouveau journal, Fin de siècle destiné à faire rire les braves gens, qui connaît un franc succès avant de subir les foudres du sénateur Bérenger.

Il travaille pour plusieurs journaux satiriques et parallèlement écrit des romans : Les fiancés de la rue Lepic, (1894), Le record de Guichemolles (1895), Nous épousons Léontine (1895), L’affaire de la rue Puyssantour (1896), Aimé de sa belle-mère (1896), Fille des tzars (1896), Un cadet de Gascogne (1897), Les exploits de Capestoc (1897)...

Ce qui tue l'amour La fiancée aux millions Le trousième trèfle La Meunière de Costebelle 

En 1900, il est admis à la Société des Gens de Lettres et reçoit les palmes d’officier d’académie.

En 1904, il divorce et revient s’établir à Pierrelatte où il écrit plusieurs romans.

Parisien par intermittences, il continue de participer à de nombreux journaux, plus ou moins éphémères, jusqu’en 1916 où il entre au Canard enchaîné que vient de créer, en septembre 1915, son ami Maurice Maréchal.

Amoureuse de Bonaparte La jolie dentelière Le poids du remords Le mystérieux passé 

En 1925, il est à l’apogée de sa carrière et collabore à seize journaux différents.

Le décès de son fils aîné, à l’âge de 16 ans, le ramène définitivement à Pierrelatte.

Il écrit toujours de nombreux romans anime des associations, donne des conférences et fonde aussi Le Tricastin un petit « cahier mensuel » que Bringer dirige et qui va exister de 1926 à 1939.

Il quitte définitivement le Canard en 1935 pour se consacrer à une collection destinée aux enfants : Le roman du Jeudi.

Le 3 mai 1943, à l’âge de 74 ans, Bringer décède dans sa chère maison de Gonfle-Boufique (alias Pierrelatte !).

Résumé d'un article paru dans la revue Etudes Drômoises de décembre 2009 (n°40).


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