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Villages et vieilles pierres de Drôme et d'Ardèche grand format Villages et vieilles pierres de Drôme et d'Ardèche Médiathèque Publique et Universitaire de Valence

Voyagez au coeur de la Drôme et de l'Ardèche

Voyagez au coeur de la Drôme et de l'Ardèche en parcourant ses villes et ses villages. Cheminez au travers des sentiers, découvrez des vues de ponts, de monuments religieux, de maisons, de châteaux et de ruines...

Grâce à trois carnets de dessins vendus à la Médiathèque Publique et de Universitaire de Valence en 1942, découvrez les alentours de Valence tels qu'ils étaient il y a plus de 100 ans et tels qu'il ont été reproduits et illustrés par Jean-Marius Allègre. Des carnets de dessins à l'encre légendés, intitulés : Recueils de vues et documents épigraphiques intéressant l'Ardèche, la Drôme, le Gard, l'Isère et le Vaucluse.

Les lieux visités et croqués

Qui était Jean-Marius Allègre ?

Nous avons peu d’informations concernant Jean-Marius Allègre. Son acte de naissance indique qu’il s’appelle en réalité Jean-Marie Fabien Allègre et qu’il est né le 27 octobre 1862 de Jean-François Allègre (âgée de 62 ans) et Marie Lavin (âgée de 40 ans). Il est décédé le 22 décembre 1941. Noté propriétaire sur les documents de la médiathèque, il était rentier étant un important propriétaire immobilier. Il a habité avenue de Romans à Valence. Son travail de recueil de vues de villages et de monuments s’étale de 1888 à 1936. Il partait plusieurs jours, à pied, pour réaliser ses œuvres. En septembre 1942, sa veuve, Marie Philomène Ros ier, vendit une partie de ses ouvrages à la bibliothèque municipale, ceux-ci sont alors intégrés au fonds des manuscrits. 

Les carnets

Feuilletez et découvrez les trois carnets de Jean-Marius Allègre.

carnet MS126 carnet MS127 carnet MS128

Ballades dans des villages ardéchois

Châteaubourg est un modeste village groupé autour de son château et situé aux confins des pays de Saint-Péray et de Tournon. Il occupe un site de surveillance et de contrôle de l’axe fluvial rhodanien depuis le Moyen-Âge (port, bac, péages, contrôle du confluent de l’Isère). Le dessin de 1891 présente le village avec l’ancienne église et son campanile en peigne, ainsi que le château situés près de la RN 86 et la voie ferrée Givors - Nîmes. Perché sur un promontoire de conglomérats dominant le Rhône (tour maîtresse quadrangulaire, tour circulaire, enceinte réduite), le château daterait en partie du Xe siècle. Remanié plusieurs fois, on le voit ici avant la restauration de style néo-gothique des années 1905-1915 par un industriel alors propriétaire. Vers 1900, le fleuve coulait encore au pied du château. Il s’en est écarté depuis.

Sources :
Jacob-Rousseau, Isabelle et Nicolas. Deux mille ans de présence humaine à Châteaubourg-sur-Rhône. 2012.

Chateaubourg (Ardèche)

Soyons (Ardèche)

L’église de Soyons était voisine de l’abbaye bénédictine des sœurs de Notre-Dame. En provenance de Viviers, la tradition rapporte qu’elles se seraient installées à Soyons au VIIIe siècle après la destruction de leur abbaye. Après presque dix siècles de présence à Soyons, les religieuses de Notre-Dame quittent Soyons pour Valence, en 1622, suite aux guerres de religion qui ont ensanglanté le Vivarais. Placée sous le vocable de Notre-Dame, l’église paroissiale du XIIe siècle a subi de nombreuses modifications dans sa structure. Détruite durant les guerres de religion, ses murs ont été partiellement reconstruits. La principale modification est sa désorientation, qui a été réalisée au XIXe siècle, probablement du fait de l’exiguïté de l’espace d’accès à l’église à l’Ouest, au pied de la falaise. L’entrée primitive est ainsi devenue le chevet de l’église actuelle. Parallèlement, on a percé une porte d’entrée dans l’abside primitive, à l’Est, et on l’a surmontée d’un clocher porche, inversant ainsi la circulation dans l’édifice.

Saint-Romain-de-Lerps. Visiblement, l’auteur a été frappé par l’escarpement de la côte qui conduit au village, aujourd’hui noyé dans la végétation. Un étroit chemin semble mener directement à la nouvelle église, édifiée en 1860 et entourée de quelques rares maisons. En 1890, on accède encore de la vallée au village par un simple chemin vicinal, la nouvelle route de Saint-Péray à Saint-Romain-de-Lerps ne devant être construite que quatre ans plus tard. On comprend mieux, ainsi, cette vignette qui semble montrer un calvaire. Mais l’intérêt du site est dans la partie droite du dessin. Allègre a représenté les restes du village primitif avec une chapelle, chœur conservé de l’église romane du Xe siècle, et une croix érigée en 1844. C’est ici, au Pic qui culmine à 649 m, qu’est aménagé l’exceptionnel belvédère vivarois d’où le visiteur jouit du panorama sans doute le plus vaste de la région permettant d’embrasser treize départements. Deux tables d’orientation permettent de situer avec précision les éléments essentiels des parties Est et Ouest.

Sources :
Garnodier, Abbé Cyprien. Recherches archéologiques sur Saint-Romain-de-Lerps et ses environs, 1852. 
Valette, Paul. Historique de Saint-Romain-de-Lerps. Le Journal de Tournon, 1972. 
Goichot, Paul-Louis. Saint-Romain-de-Lerps. Editions Sorépi, 1975.

Saint-Romain-de-Lerps (Ardèche)

...et des villages drômois

Canton de Tain - Chantemerle (Drôme)

La commune de Chantemerle-lès-Blés où s’écoule la Bouterne, petit cours d’eau, est adossée à une colline de molasse. Chantemerle a rajouté à son nom « les blés », en souvenir de la chapelle Saint-Pierre-des-Blés, transformée aujourd’hui en maison d’habitation, située à 800 mètres au Nord du village, sur la route de Claveyson. Erigée sur la colline, soutenue à l’Est par une muraille, l’église Notre-Dame de Chantemerle, classée monument historique le 12 septembre 1905, était un prieuré dépendant de l’église cathédrale du Puy-en-Velay. Les maisons du village sont construites en molasse ou en galets. La vocation agricole de la commune tourne autour de l’élevage et de la polyculture.

Sources : 
Faure, Jules. Notre-Dame de Chantemerle, (suivi de) Les Autres églises de Chantemerle. Document manuscrit, 1985.
Barruol, Guy. Dauphiné roman. Editions Zodiaque, 1992.
Desaye, Henri. L’Eglise romane de Chantemerle : compte-rendu de la sortie du 5 avril 1987. Revue drômoise. N° 445, p. 460-463 et p. 467-469.
Peyrard, Maurice. L’église de Chantemerle-lès-Blés. Etudes drômoises. 1975, n°3-4, p. 9-10.
Le Vieux Dauphinois à Chantemerle-lès-Blés. Almanach du vieux Dauphinois. 1979, p. 42-48.

Chanos-Curson, est formé de deux agglomérations. Historiquement, ce site est occupé dès l’âge de la pierre. A Curson, s’élève la « motte », marquant l’emplacement du château édifié vers 1185. Il appartenait alors à la baronnie de Clérieux. La première trace écrite de Chanos apparaît en 960, faisant état de la paroisse dédiée à Saint-Martin. Au milieu du XIXe siècle, le conseil de fabrique a demandé l’agrandissement de l’église sur l’emplacement de l’édifice roman du XIIe siècle. La nouvelle église a conservé dans le chœur le retable et le tabernacle, en bois doré, datant de l’époque baroque. L’église a été restaurée en 2009.

Sources : 
Chevalier, Ulysse. Cartulaire de l’abbaye de Saint-Barnard de Romans, première partie (817-1093). Romans, 1898.
Gallier, Anatole de. Essai historique sur la baronnie de Clérieu en Dauphiné et sur les fiefs qui en ont dépendu.Valence : Imprimerie Chenevier et Chavet, 1873. p. 148-154.
Genest, Claude. Tain au quotidien, tome 3 (1851-1900). Tain-l’Hermitage : Chez l’auteur, 1993, p. 302-303. 
Reynaud, J.-F. L’Architecture au XVème siècle dans la vallée du Rhône. D.E.S. dactylographié, Faculté des Lettres de Lyon, 1959, t.I, 98-105, t.II, 3
Compte-rendu de sortie du 24 octobre 1990 : Chanos-Curson. Revue drômoise. Mars 1991, tome LXXXIX, n° 459, p. 366-367.
Bon, Frédérique. Une maison. Une famille. Les Nugues à Chanos-Curson. Les Cahiers drômois. Bulletin n° 13, p. 35-39.

Chanos-Curson

Allex (Drôme)

Le village perché d’Allex, situé sur une butte calcaire, en adret, domine de 70 mètres la vallée de la Drôme. La construction du château date du début du XIe siècle. La tour en est aujourd’hui le seul vestige. Un énorme donjon appelé « Motte de la Tour Ronde » visible encore en 1835, au point culminant d’Allex, a été arasé avant 1890.
Cachés par des arbres sur le dessin, se dressent le clocher de l’église paroissiale Saint-Maurice et en contrebas le clocher de l’imposant château de l’école Saint-Joseph construit dans l’imitation des demeures italiennes de la Renaissance. Cette maison abrite toujours une communauté de religieux missionnaires de la congrégation du Saint-Esprit qui accueillait un collège. Cette école a fermé en 1999 et a été remplacée par un centre d'accueil. Des trois portes d’accès, deux subsistent encore. Des « andrônes », passages sous les maisons, sortes de traverses qui continuent par des escaliers, permettent de relier le bas et le haut du village. Des lavoirs, fontaines et puits jalonnent le parcours, ainsi qu’un four banal. Le long bâtiment que l’on aperçoit au premier plan est une filature.

Sources :
Couriol, Jean-Noël. Allex, histoire et tourisme. Histoire et patrimoine drômois, 1991.
Fiche patrimoine, Allex. Conservation du patrimoine de la Drôme. 2003.
Lacroix, André. Allex, à travers l’histoire des cantons de l’arrondissement de Die. 1925, p. 12-14.
Ollivier, Jules. Allex. Album du Dauphiné. 1835, p. 17-20.
Ernoult, Jean, CSSP. Saint-Joseph d’Allex, aperçu historique. 1991.
Silvestre, André. La Maison Saint-Joseph, un peu d’histoire. Allex au quotidien. Juin 2013, n° 27, p. 25.
Le Gall, Jean, CSSP. Le Sanctuaire Saint-Joseph rénové. Allex, la gazette municipale. 1998, n° 19, p. 11.
Compte-rendu de sortie à Allex. Revue drômoise. Septembre 1994, n° 473, p. 218-220

Pour franchir la rivière Mialan...

 Vieux pont de St Péray (Ardèche)

flèche vers le hautLe pont sur le Mialan fut construit au XVIIIe siècle grâce à l’apport de notables de Saint Péray mais aussi de Champis et de Saint-Didier, qui se voyaient empêcher de traverser le Mialan en hiver, celui-ci ressemblant souvent à un torrent. Ce pont en dos d’âne, étroit fut utilisé jusqu’en 1840. Il débouchait sur la route qui conduit au château de Crussol et fut détruit par la crue d’octobre 1907. On voit encore aujourd’hui l’ancrage de l’arche sur la rive gauche du Mialan en amont du pont actuel, contre le quai du docteur Jules Bouvat. Il reste également une trace toponymique, la rue du Vieux Pont, baptisée en 1967, qui partait du vieux pont jusque dans la ville.

Sources : 
Antressangle, Gilbert. Le patrimoine du canton de Saint-Péray à l’époque du comté de Crussol. Guilherand-Granges, 2008.
Association Pour Lire. Saint-Péray au fil de ses rues. Guilherand-Granges, 2002.

ou la Drôme

 Livron (Drôme) - Pont de Livron

flèche vers le hautLe franchissement de la Drôme au niveau de Livron fut longtemps un problème. Un pont au Moyen Âge puis un 2e construit en 1515 furent détruits par les crues. Pendant deux siècles, il fallut alors passer à gué quand les eaux étaient basses, utiliser un bac quand les eaux étaient suffisamment hautes ou remonter jusqu’à Crest en période de crue. Le franchissement restait dangereux. En 1767, un nouveau pont est construit en pierre avec trois arches au tablier élevé et deux longues rampes d’accès sur chaque rive. Il fut mis en service dès 1778, mais définitivement achevé en 1789. En 1815, pendant les Cent-Jours, il fut le théâtre d’une escarmouche entre les troupes de l’Empereur et celles restées fidèles au roi. En août 1944, afin de soutenir les Alliés ayant débarqués en Provence, les résistants font sauter le pont avec 180 kg de plastic gênant ainsi la retraite allemande. Aujourd’hui le trafic de la RN7 est trop dense pour ce pont, bientôt épaulé par la déviation de Livron et la construction d’un deuxième pont.

Sources :
Delay, Lucien. Livron sur Drôme : Hier et aujourd’hui. Crestois, 1991.
Bernard, Jean-Pierre. Les ponts sur la Drôme entre Loriol et Livron. Revue drômoise. 1995, Tome 89, n° 475, p.338-343.
Août 44, témoignages sur la libération du canton de Loriol et des communes d’Allex et de Grâne. Mémoire de la Drôme. 2012.
Sabotage du pont de Livron. Wikipédia. [En ligne].
Prat, Estelle. Déviation de Livron : le tracé. Drôme-hebdo [En ligne].

Et d'autres croquis issus des carnets



Villages, ponts, églises, ruines... du dessin à la carte postale

  •  Mours (Drôme) - Vue du coteau de St-Eusèbe
  •  Livron - Pont de la Drôme
  •  Serves-sur-Rhône - Les Ruines du Château
  •  Montmeyran - Tour Gallo-Romaine
  •  Bésayes (Drôme). - L'Eglise

En regard...

Jean-Marius Allègre a croqué de nombreux lieux et monuments que l'on retrouve précisément représentés sur des cartes postales anciennes...

Combovin (Drôme) - Chapelle de Sainte Marguerite

Flèche vers le hautLégende originale
Commune de Combovin (détails). 30 août 1898

 

Au sommet de la colline dominant Combovin, cette chapelle, édifiée au XIIIe siècle par les seigneurs de Barcelonne, est dédiée à Saint-Georges, patron des combattants. Elle a été détruite pendant les guerres de Religion. Après l’édit de Nantes en 1598, elle fut reconstruite sous le vocable de Sainte-Marguerite. Cette nouvelle dédicace est due à une légende. Des pèlerinages furent organisés chaque année et fixés au 20 juillet et au dimanche suivant ce jour. La chapelle tomba en ruines. Elle fut relevée le 10 avril 1836 par le Conseil de Fabrique. En 1930, elle est rénovée. En 2008, l’association « Les Amis de la chapelle » la restaure complètement. Elle est construite en calcaire et en tuf. Le chevet est à fond plat. Un oculus au-dessus de la porte d’entrée, deux vitraux en verre et la couleur jaune des murs laissent passer la lumière. Au-dessus de l’autel, est érigée la statue de Sainte-Marguerite qui écrase un énorme dragon. L’église est toujours ouverte. Jean-Marius Allègre a voulu dessiner la façade ouest de la porte d’entrée, en l’accolant dans l’autre sens à la partie est, pour qu’on voit la perspective de la façade sud et ouest. Elle paraît donc plus longue qu’elle ne l’est en réalité.

 

Sources :
La petite chronique de Sainte Marguerite. 1882, n°1.
La petite chronique de Sainte Marguerite. 1990, n°2.
Miquet, Catherine. Le pays de Chabeuil au fil du temps. Office du tourisme du canton de Chabeuil, 1998.

 

Châtillon Saint Jean (Drôme)- Château de Saint- Jean

flèche vers le hautLégende originale : Chatillon St Jean (détail) 27 janvier 1889
Voir au 1er carnet, la vue de Châtillon St Jean page : 38.


Depuis 1889, le château du XVe siècle a très peu changé et ce dessin n'en donne qu’une vague idée. Bâtie à même le rocher, sur une hauteur au pied de laquelle coule une petite rivière, la Joyeuse, cette demeure est en galets roulés du Rhône et de la Galaure, et en pierres de molasse taillées pour les encadrements, meneaux et décorations des ouvertures etc. Très bien orientée : Sud, Sud-Ouest, au pied de la dernière colline de la Drôme des collines, on comprend son rôle défensif avec ses deux tours rondes massives, ses meurtrières sur les terrasses et sa tour octogonale. Le château est classé monument historique pour ses cheminées, escaliers et plafonds à la française. Les bâtiments annexes existent toujours. Bâtis en pisé, en galets, ils s'intègrent bien à l'ensemble. Ils conservent de belles ouvertures en molasse ouvragée. Seuls ont été démolis le pigeonnier, et le porche donnant accès à la cour et des bâtiments à l'arrière du bâtiment principal. L'ensemble est dans un bel état de conservation.

Sources :
Charvin, Cyprienne ; Chevalier, Jacqueline ; Chomel, Marie-Françoise. On l’appelait « Octavéon » : la véritable histoire de Châtillon-Saint-Jean. Editions Groupe informations et loisirs, section généalogie, 2008.
Vautherin, Eric ; Vautherin, Jeannette. Châtillon-Saint-Jean, sortie du 23 octobre 1993. Revue drômoise. mars 1994, n° 471, p. 49-52

Porte féodale à la Roche de Glun

Flèche vers le haut

Légende originale : 
Roche de Glun (détails). 21 juillet 1889
Voir au 1er cahier vue de la roche de Glun page 85.

 

La porte du Roussillon date du XIVe siècle. Elle faisait partie d’un ensemble de remparts, de tours, de portes et d’un donjon. En 1342, le Dauphin Humbert II accorde une charte des libertés à La Roche-de-Glun en échange de l’entretien des fortifications du village. Celles-ci étaient importantes car le Rhône était la frontière entre le Royaume de France et le Saint Empire romain germanique. Il existait a priori 3 ou 4 portes : la porte Saint-Georges, la porte de la Marette et la porte du Roussillon au sud. Seule celle-ci est encore debout aujourd’hui. Ces portes avaient une importance capitale. Un grand nombre de commerçants passaient par La Roche-de-Glun, la ville prélevait un péage sur les marchandises transportées. L’origine du nom reste discutée mais il semble que ce soit en hommage aux seigneurs de Tournon et de Roussillon. En 1638, Ennemond de Jomaron achète la seigneurie de la Roche de Glun. Il fait restaurer les fortifications notamment la porte du Roussillon, à laquelle il fut ajouté les armoiries du Roi et celles d’Ennemond. L’écusson, toujours visible, fut partiellement détruit à la Révolution. La porte fut restaurée en 1972. Cette porte offre un contraste entre la base en blocs de molasse bien agencés avec une ouverture en arc brisé et le sommet en petits galets.

Sources : 
La Roche-de-Glun : le village nature dans un écrin d'eau et de verdure. Mairie de La Roche de Glun, 1998.
Vincent, Abel. La Roche-de-Glun. Réédition. C. Lacour, 1990.
Peyrouse, Jacques. La Roche de Glun : La Citadelle qui a tenu tête au Roy de France. 1999.
Bois, Michèle ; Burgard, Chrystèle. Fortifications et châteaux dans la Drôme : Des premières positions défensives aux châteaux de plaisance. Créaphis, 2004.

Remerciements

La médiathèque Publique et Universitaire de Valence tient à remercier Viviane Rageau du service Valence Ville et Pays d’art et d’histoire, Jean-Paul Chairon de Mémoires de la Drôme, Daphnée Michelas, Michel Rouchon, Franck Doncques conservateur-responsable du cimetière de Valence, Jean-Pierre Allègre, Simone Allègre , Pierre Payen, Chrystèle Burgard, Karine Xavier, Conservation du patrimoine de la Drôme, Père Michel Pérollier, Bernard Saillant, Annie Maddio, Père Cyprien Gineys, Pierre Palengat, Philippe Bringuier, Association Meybeau’s Arts en Baret, André Reynaud (de Beauregard-Baret), Daniel Bénistant, Jean-Paul Delache, Jacques Chabanel, Archives diocésaines de Valence, Bois, Michèle, Drôme hebdo : Peuple libre, Eric Vautherin, Jeannette Vautherin, Chantal Sagnes, Charles Regimbeau, Agnès Babillon, l’Impartial de la Drôme, L’Echo Le Valentinois Drôme-Ardèche, François Gravier, Archives départementales de la Drôme, Archives municipales de Valence, Archives municipales de Bourg-lès-Valence, Marie-Madeleine Liotard, Monique Genthon, famille Charbonnel (de Fauconnières), Dominique Borla, Jean-Noël Couriol, Robert Serre, Jean-Marc Vacher, Marc Perrot, Alain Balsan, Pierre Guyon, Jacques Terpant, Jean-Pierre Ovion, Jacques Pradelle, Etienne Pochon, Claude Mesclon, Max Osternaud, Gérard Roberton, Jean-François Vassy, Céline Habrard, Le Dauphiné libéré, François Vacher (de Toulaud), Jean Delhomme, Gérard Combedimanche, Alain Saint-André, Ludovic Fraisse, Association « des Compagnons de Charmes », Nicolas Jacob-Rousseau, Vincent Paris, Robert Serves, Association « Autrefois Saint-Georges-lès-Bains », Michel Richard, Michel Sagnole, Archives municipales de Guilherand-Granges, Pascal Mallen, Régine Duquenoy, Gérard Zilberman, Association des « Amis du Vieux Serves », Pascale Soleil


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